La soutenance de thèse d’Andrea AL HADDAD, intitulée « Méthodes de modélisation de dégradation d’objets du génie électrique en vue du pronostic de durée de vie », se déroulera le vendredi 21 octobre à 10h00 à l’amphithéâtre (A002) de l’ENSEEIHT.
Les travaux de thèse ont été réalisés sous la direction de M. Pascal Maussion et M. Antoine Picot, au sein du groupe CODIASE.
Membres du Jury :
- Mr Azzedine Bourdioua (Professeur des universités, Université Sorbonne Paris Nord / LPL), Rapporteur
- Mr Claude Delpha (Maître de Conférences HDR, CentraleSupelec / L2S), Rapporteur
- Mme Marie-Cécile Péra (Professeure des Universités, Franche-Comté / FCLAB, FEMTO-ST), Examinatrice
- Mr Georges Zissis (Professeur des Universités, Université Toulouse 3 / LAPLACE), Examinateur
- Mr Pascal Maussion (Professeur des Universités, INP Toulouse / LAPLACE), Directeur de thèse
- Mr Antoine Picot (Maître de Conférences HDR, INP Toulouse / LAPLACE), Co-directeur de thèse
- Mr Pascal Dupuis (Ingénieur de recherche, LAPLACE), Membre invité
- Mr Laurent Canale (Ingénieur de recherche, LAPLACE), Membre invité
Résumé :
La fiabilité des composants électriques est une problématique étudiée pour améliorer la qualité des produits, et pour planifier la maintenance en cas de défaillance. La fiabilité est mesurée en étudiant les causes de défaillance et le temps moyen jusqu’à la défaillance. Une des méthodes appliquées dans ce domaine est l’étude du vieillissement des composants, car la défaillance se produit souvent après une dégradation.
L’objectif de cette thèse est de modéliser la dégradation des composants en génie électrique, afin d’estimer leur durée de vie, en utilisant des modèles physiques et/ou empiriques. Plus spécifiquement, cette thèse étudiera les sources de lumière blanche organiques à grande surface (OLEDs) qui offrent plusieurs avantages dans le monde de l’éclairage. Les seconds composants étudiés sont des isolants électriques appliqués à des paires de fils de cuivre torsadés, qui sont couramment utilisés dans les machines électriques à basse tension.
La modélisation de la dégradation de ces deux composants est basée sur des modèles empiriques. Leurs paramètres sont estimés à l’aide d’ensembles d’apprentissage basés sur des plans d’expériences factoriels et des méthodes de surface de réponse. Les modèles sont ensuite validés à l’aide de critères de sélection tels que la prédiction des durées de vie d’autres expériences.